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INTERÉSSANTS
LA VIEILLE VILLE DE PALAMÓS:
Le tissu urbain de Palamós s’est formé à partir de la vieille ville, de la nouvelle zone industrielle, du village de Sant Joan, du versant et des mas. Le vieux centre de Palamós tient son origine de l’emplacement intra-muros des habitats des villageois qui craignaient les coups de vent venus de la mer ou des terres et qui s’abattaient sur la ville, que ce soit sous l’effet de la piraterie ou des disputes militaires.
Église de Santa Maria del Mar :
L’église paroissiale est érigée sur une chapelle dédiée à Santa Maria. La chapelle fut construite en 1334 comme dépendance de la paroisse de Santa Eugènia de Vila-romà, agrandie en 1371 et transformée en une paroisse indépendante en 1428. La construction de l’église actuelle commença en 1434 lors de la démolition de la partie moderne qui ne pouvait pas tenir par manque de place. La deuxième phase de construction fut lancée en 1521. Elle comprenait les deux dernières chapelles, le chœur, le vestibule, les portes du sud et de l’est et le clocher. Il s’agit d’un monument de style gothique tardif aux proportions considérables, orienté Nord avec des murs crépis. Le clocher est une tour carrée avec une couronne apyramidal moderne (Cette structure particulière est due à l’intégration de l’ancienne « torre del Consell » (« Tour du Conseil ») du XIVe siècle). Il convient de remarquer également le retable du grand autel qui, bien que partiellement détruit pendant la guerre civile, conserve deux éléments datant de la fin du XVIe siècle : la prédelle de 1580, construite par le maître imaginaire Joan Ballester et les sept cadres peints par le peintre de la Renaissance Isaac Hermes Vermey d’Utrecht, peintre de cour de Luís de Zúñiga y Requesens, gouverneur de Milan.
Chapelle du Carme
Le 31 mai 1761, le Père Miguel Costa abandonna sa maison et quelques terrains pour y construire un hôpital et une chapelle dédiée à la Vierge du Carme. Il donna également une image de la Vierge et des objets de culte. L’église fut inaugurée sept ans après. L’édifice brûla en 1938.
À l’heure actuelle, il ne reste que la chapelle de l’ancien hôpital, réhabilitée au XXIe siècle qui a été transformée en centre culturel, porte d’entrée sur le patrimoine local et l’espace d’art d’Ezequiel Torroella.
Horaires : https://museudelapesca.org/projecte-cultural-museu-pesca-palamos/capella-del-carme.html )
Cimetière de Palamós:
Inauguré en 1897 sur un promontoire près de l’agglomération, il s’agit d’une enceinte trapézoïdale ouverte avec un portail semi-circulaire surmonté d’un fronton triangulaire et d’une croix de fer. À l’intérieur, on trouve plusieurs enceintes dont la première contient de nombreux sépulcres et mausolées d’intérêt artistique. La chapelle du cimetière ou chapelle du Saint-Christ de style néo-gothique se situe au fond. La Croix du Portail trône à l’entrée du cimetière depuis 1904. Ce calvaire datant de 1593 se trouvait sur la plaça dels Arbres (place des arbres).
Le couvent des Augustins :
Le couvent de Palamós est érigé sur une chapelle construite avant 1509, dédiée à Notre-Dame de Grâce et située dans la région de sa Punta. Notre-Dame propriétaire de la chapelle et la chapelle elle-même devinrent bientôt un centre de dévotion vénéré par les habitants de Palamós. Le lieu souffrit du sac de la ville par Barberousse en 1543.
Après la catastrophe, une fois la normalité rétablie, l’édifice fut restauré et les travaux achevés en 1561. La ville de Palamós demanda la fondation du couvent des Augustins, qui se concrétisa en 1568. L’église fut immédiatement adaptée pour accomplir sa nouvelle mission. À cet effet, elle fut agrandie et on éleva les dépendances nécessaires. Le cloître fut achevé dès 1577.
Le couvent connut une grande prospérité au cours du XVIIe siècle, jusqu’à sa destruction pendant le siège des troupes françaises en 1695. Il fut reconstruit plusieurs années plus tard, entre 1772 et 1791, à l’endroit où se trouvait l’hôpital des pauvres. Avec le désamortissement, il devint propriété de la ville. Il fut ensuite transformé en école avant d’être loué peu de temps après pour y installer une usine de liège. Il fut finalement démoli en 1991. Une partie des éléments récupérés a été installée dans le parc du Pedró à titre de monuments : le portail avec le blason des armoiries des comtes de Palamós, une partie du cloître et la rosace.
Canó de Palamós ( c/del Canó):
Le fameux canon, immortalisé par la célèbre havanera (havanaise) d’Ortega Monasterio et dont le souvenir est rappelé par une plaque située dans ledit carrer del Canó (rue du Canon), est une pièce d’artillerie du XVIIIe siècle qui peut correspondre à un grand navire ou à un élément de surveillance côtière. Il est probable qu’il ait fait partie des défenses de Palamós et qu’il ait été jeté à la mer pendant la guerre d’indépendance espagnole pour être mis hors service. Il n’a pas quitté cet endroit depuis 1963. Il s’agit d’un canon de 3,10 mètres de long, de 55 centimètres de diamètre à la crosse et de près de deux tonnes. Il est du type « de 24 », selon les marques estampillées aujourd’hui illisibles. Cela signifie qu’il lançait des boulets de fer de 24 livres (masse de 11,7 kg).
Le Phare :
Il est situé à 25 mètres de la mer sur un promontoire escarpé appelé la Punta del Molí. Ce promontoire protégeait autrefois le port naturel de Palamós des vents de l’est et du Grégal. Le phare est orienté à midi. Il entra en service au 1er septembre 1865. Sa forme diffère de celle des phares de la Costa Brava. Il est petit et se compose d’une tour hexagonale couronnée d’une coupole grise. Son emplacement sur un terrain urbanisé permit d’en faire l’un des premiers phares électrifiés d’Espagne en 1917 avec l’arrivée du réseau électrique à Palamós.
Sa structure fut rénovée en 1975 en raison des fissures graves présentées par l’ancien bâtiment, causées principalement par les bombardements subis pendant la guerre civile, et surtout à la suite de l’extraction de pierre dans une carrière voisine.
Quartier du Pedró :
La ville de Palamós fut fondée sur un promontoire (el Pedró) de 12 mètres d’altitude. Malgré l’expansion de l’ère industrielle et les changements urbains postérieurs, le quartier du Pedró conserve le tracé urbain du noyau d’origine médiévale avec ses rues étroites et sa déclivité, situé sur le promontoire et dominé par l’église paroissiale. Comme le disait Josep Pla, la position de Palamós orientée à l’ouest sur la baie permet au visiteur de contempler depuis ses rues et belvédères de magnifiques couchers de soleil sur la mer et les montagnes qui la limitent.
L’eixample (élargissement) :
L’actuel Eixample de Palamós (Élargissement de Palamós), situé dans la zone de la plage, était connu au début du XXe siècle sous le nom d’El Arenal et plus tard, dans les années 60, sous le nom de barri de la Platja (quartier de la Plage). Construit à la fin du XIXe siècle, il satisfit aux exigences de l’industrie du liège et à l’implantation du petit train entre Palamós et Gérone.
Le quartier conserve des maisons et usines intéressantes avec quelques détails modernistes et antérieurs mais a changé considérablement. On y construisit des îles suffisamment larges en vue de couvrir les besoins en termes d’installations industrielles et de construction de logements pour les ouvriers. Face à la mer, parallèle à la plage, se dresse une grande promenade maritime, conçue dans la deuxième décennie du XXe siècle.
VIEILLE VILLE DE SANT JOAN
L’ancien tracé du village de San Joan commence à proximité des fermes et des maisons d’artisans situées autour de la place et l’église. C’est en 1942 que Sant Joan de Palamós fut annexé à la commune.
Église de Santa Eugènia de Vila-romà :
L’église de l’ancienne commune de Sant Joan de Palamós, fondée au Xle siècle, appartenait au monastère bénédictin de Sant Feliu de Guíxols, qui fut probablement le fondateur de la paroisse en séparant celle de Sant Mateu de Vall-llobrega. Référencée en tant que chapelle de Saint-Jean en 1314, elle fut l’église paroissiale des deux villages jusqu’en 1429.
La ville et l’église furent mises à sac en 1543 par les Turcs de Barberousse, qui la brûlèrent et s’emparèrent des cloches. Bien qu’insuffisants, quelques travaux d’entretien furent réalisés par la suite jusqu’en 1765, année où débuta la construction du bâtiment actuel selon le projet du frère capucin Joan Ranter. La date 1778 est inscrite sur le portail de la façade, mais les travaux se prolongèrent, en réalité, jusqu’en 1810.
Cimetière de Sant Joan:
Le premier cimetière de San Joan de Palamós était situé à côté de l’église de Santa Eugènia de Vila-romà. Au début du XX siècle, sa saturation entraîna la construction d’un nouveau cimetière en périphérie de l’agglomération. En 1907, un terrain nu fut acheté dans le secteur de la Fosca. Sa construction fut prolongée en raison de divers problèmes et difficultés économiques ; il fut finalement inauguré en 1911.
Il comprend une chapelle simple, conçue par le maître d’œuvre Salvi Palau Esteve. En 2017, on y installa une sculpture de l’artiste originaire de Palamós Tania Font, dédiée aux victimes du nazisme, plus particulièrement aux nouveaux habitants de la commune qui furent déportés dans les camps de concentration.
Église de Santa Maria de la Fosca:
Chapelle construite en 1946, souhaitée par les familles qui formaient la première colonie de vacanciers. Elle fut bénie par le recteur de San Joan de Palamós, le père Gaspar Coll, le 7 avril 1947. Elle n’est pas facile à trouver puisqu’elle a été cachée entre des bâtiments modernes et les arbres qui l’entourent. L’édifice s’inspire de l’architecture religieuse populaire. Le visiteur peut contempler le presbytère de l’autel, conçu par l’artiste Narcís Comadira en 1968.
Pont d’Eiffel:
Le pont fut construit en 1878 par l’entreprise de Gustave Eiffel pour la ville de Gérone ainsi que sept autres ponts métalliques dans le cadre de l’arrivée de la ligne ferroviaire dans la capitale de Gérone. Il fut installé à l’origine au-dessus de la rivière Güell, franchissant ainsi le passage vers Gérone devant la Devesa, et appelé « le pont de l’horloge ». En 1961, il fut démonté en raison de l’élargissement de la zone où il se trouvait.
Il fut acheté quelques années plus tard par les promoteurs du lotissement Paratge Balitrà pour faciliter les communications entre Palamós et ce secteur ; il fut installé au-dessus de l’Aubi en 1968 et inauguré le jour de la Festa Major (Fête patronale) de 1969.
Casa de la Vila (Maison de la ville) :
La Casa de la Vila (Maison de la ville) a été située à cet endroit depuis le XVIIe siècle, dans un bâtiment qui comptait trois boulangeries publiques et une fontaine. La rénovation de la partie noble, située carrer Major (rue Principale), fut financée par Josep Mauri i Vilar et conçue par l’ingénieur Zoilo Costart originaire de Palamós en 1906. Il s’agit d’un édifice de style éclectique, comprenant une grande ouverture triplet sur l’étage noble, qui donne accès à la balustrade, avec un fronton arborant les armoiries de la ville. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont le résultat d’une rénovation moderne.
L’intérieur renferme une peinture de Josep M. Sert, datant de 1935, intitulée La República dels Pescadors (La République des pêcheurs). Elle fut retouchée par l’auteur après la guerre pour l’adapter à la nouvelle époque, éliminant ainsi le drapeau républicain. L’édifice compte également un bas-relief de Miquel Blay.
Passeig del Mar (Promenade de la Mer) :
Le Passeig del Mar (Promenade de la Mer) est un symbole pour les habitants de Palamós. Face à la mer, parallèle à la plage, une grande promenade s’étend de la plaça Murada (place Fortifiée), devant la vieille ville à la commune de Sant Antoni de Calonge. Un garde-fou, interrompu par des escaliers permettant d’accéder au sable et à des belvédères semi-circulaires, sépare la plage des bâtiments situés en face du front de mer. Une double rangée de platanes constitue la section centrale, non asphaltée.
Elle a été conçue et construite par l’ingénieur Zoilo Costart originaire de Palamós à partir de 1904 sur demande de plusieurs propriétaires de maisons situées sur le front de mer qui donnèrent les terrains et financèrent les travaux jusqu’au carrer de l’Alba (rue de l’Aube). En retour, la Mairie y installa sept banques et huit réverbères. Mais son apparence actuelle est le résultat d’un nouveau projet dudit ingénieur réalisé dix ans plus tard. La promenade a ensuite été élargie et modifiée à plusieurs reprises, en particulier dans les années soixante et quatre-vingt-dix du siècle dernier.
Le long de la promenade, le visiteur peut trouver une sculpture de l’artiste Joan Abras originaire de La Bisbal composée de trois figures dédiées au monde de la pêche. Il y a également plusieurs monolithes consacrés à différents corps de métier des habitants de Palamós. On trouve, en outre, deux aires de jeux pour enfants, un espace pour pratiquer le basket-ball, la pétanque et deux fontaines d’eau potable.
Théâtre La Gorga :
Le lundi 13 février 1899, la veille du Carnaval, la Sociedad Recreativa Centro Económico (Société récréative Centre économique) inaugura le bâtiment qui abrite aujourd’hui Le Centre culturel La Gorga.
Cette inauguration a représenté les 121 ans d’un local dont la vie a toujours été liée à l’activité culturelle des habitants de Palamós. Au début propriété de la Sociedad Recreativa Centro Económico Société récréative Centre économique), époque où la salle du dessous accueillait des concerts et des danses, la bibliothèque qui occupait l’étage supérieur accueillait des expositions, des conférences, des petits concerts, des pièces de théâtre ; les tertulianos (débateurs) s’y réunissaient également. Il s’agissait surtout d’anarchistes comme des républicains et d’autres intellectuels de la ville. Plus tard, le rez-de-chaussée devint un cinéma. Puis, la partie supérieure fut la Casa de la Cultura Municipal (Maison de la Culture Municipale) et accueillit la bibliothèque publique de Palamós et des studios de radio, d’abord avec le Voz de la Costa Brava puis Radio Estudiantil, l’embryon de l’actuelle Ràdio Palamós.
La dernière étape commença en 1996, après une longue remise en état, avec le bâtiment tel que nous le connaissons aujourd’hui, composé d’un théâtre-auditorium, d’une salle polyvalente et des bureaux de l’Àrea de Cultura de l’Ajuntament (Espace culturel de la Mairie).
Cloître du Mas del Vent :
Le Mas del Vent, à l’origine Mas Brugarol, se situe au cœur de la Fosca de Palamós. L’édifice actuel du mas, reconstruit au XVIe siècle et modifié au XVIIIe, est le résultat d’une restauration réalisée par le prestigieux cabinet d’architecture RCR, figurant dans l’Inventaire du patrimoine architectural de la Catalogne. Il conserve la tour de défense du XVIe siècle (dont une porte arbore la date 1585), circulaire, légèrement inclinée.
Dans les années cinquante du XXe siècle, Hans Engelhorn acquiert le cloître installé dans le jardin d’un antiquaire madrilène, une œuvre qui, ces dernières années a engendré un débat intellectuel intense sur son authenticité ; certains experts l’ont considéré roman alors que d’autres croient qu’il date du XXe siècle. Les sculptures de Xavier Medina-Campeny et de Xavier Escribá exposées dans ce cloître valent également le détour.
La Barraca d’en Dalí (La maison de Dalí) :
Près du Mas Juny, un bâtiment situé dans la zone de la platja de Castell (plage de Castell), s’élève une petite construction en pierre connue sous le nom de la « barraca d’en Dalí » (maison de Dalí).
En 1940, Alberto Puig acquit le Mas Juny et construisit sur ses terres pour son ami Salvador Dalí une cabane-studio, dans un lieu isolé, pour qu’il puisse y travailler. Dalí s’y rendit à plusieurs occasions mais il y a fort à parier qu’il ne l’ait pas utilisée en tant qu’atelier.
La porte inclinée, qui singularise cette construction en pierre, est inspirée par une aquarelle dessinée par Dalí en 1948.
Abri anti-aérien de l’école Ruiz Giménez :
Palamós a la preuve formelle que 22 abris anti-aériens plus ou moins grands et complexes furent construits pendant la guerre civile.
L’école Ruiz Giménez ou Escola de La Vila (École de la Ville) fut conçue par Rafael Sánchez Echevarría, qui en commença la construction en 1931 et l’inaugura en 1933. L’édifice, imposant et symétrique, s’inscrit dans le style classique des écoles publiques noucentistes. L’école des filles occupait la partie droite de l’édifice et celle des garçons, celle de gauche. Un abri anti-aérien fut construit dans la cour de l’école pendant la Guerre civile. Il s’agit là du premier abri érigé à Palamós. Actuellement en bon état, cet abri constitue une pièce maîtresse de la mémoire historique pour comprendre les effets de la guerre en Catalogne.
LE PORT ET LA PÊCHE
Le territoire de la ville de Palamós a été acheté en 1277 par le roi Pere II, animé par le désir de posséder une enclave stratégique au nord de Barcelone dans sa lutte pour l’expansion et la domination de la Méditerranée.
En 1279, ledit roi remit une charte de peuplement et de franchise à tous ceux qui voulaient habiter ce hameau appelé « Palamors ».
À l’heure actuelle le port de Palamós est la porte maritime des cantons de Gérone et a une dimension commerciale, de pêche, touristique et culturelle. Vous ne pouvez quitter la ville sans avoir visité :
Le Musée de la Pêche:
À Palamós, le travail de l’homme en mer est un véritable spectacle pour les yeux du visiteur : en fin d’après-midi, l’arrivée des bateaux dans le port et le déchargement de poissons offrent un tableau de couleurs en mouvement unique.
À Palamós, le monde de la pêche ne se termine pas sur les quais, mais continue au Musée de la Pêche, unique dans la Méditerranée, dans sa spécialité. Ce centre présente le passé, le présent et l’avenir de la pêche à travers son exposition permanente et d’un ensemble d’activités liées au travail maritime et de la pêche sur la Costa Brava.
Le musée est complété par les “Barques del Peix”, un véritable musée flottant avec des bateaux visitables.
L’Espai del Peix:
“L’Espai del Peix”, un espace gastronomique du Musée de la Pêche, destiné à l’identification du poisson et à l’étude des façons de le préparer et de le cuisiner, selon la tradition gastronomique marine. S’y déroulent des cours, show-cookings, ateliers et dégustations de plats typiques autour du poisson.
La Halle aux poissons :
La Halle aux poissons est l’espace spécifique du port de pêche où a lieu la vente aux enchères du poisson pêché le jour même. La Confraria de Pescadors de Palamós (Confrérie des pêcheurs de Palamós) est chargée d’organiser la vente aux enchères quotidienne du poisson ainsi que la gestion postérieure de l’encaissement et du paiement des montants aux clients (acheteurs de poisson) et fournisseurs (bateaux).
https://confraria.cat
Le Museu de la Pesca (Musée de la Pêche) organise des visites pour voir et découvrir le fonctionnent de la vente aux enchères quotidienne du poisson à la Halle de Palamós.
Horaires : les vendredis après-midi de septembre à juin / chaque après-midi de juillet et août. Plus d’informations
https://museudelapesca.org/activitats-museu-pesca.html
MERCAT DEL PEIX aquest mercat de la llotja complementa el Mercat Municipal i s’hi serveix cada tarda el producte desembarcat per les barques de la Confraria de Pescadors de Palamós de 16 a 20 hores.
CASTELL
Le Palamós maritime peut être rejoint par le chemin de ronde qui part de la platja Gran (Grande Plage), file vers le Pedró, longe la côte en direction de l’est et avance vers Roig, Calella de Palafrugell. On se retrouve alors sur le Port Marina, la crique du Morro del Vedell et les Pots, on peut bifurquer vers la crique de Margarida au pied de cap Gros en empruntant des escaliers. Le chemin nous conduit vers la platja de la Fosca (plage de la Fosca), peu profonde et orientée au sud-est. Jusqu’à Castell, on remarquera :
Le château de Sant Esteve de Mar :
E
Le Château de Sant Esteve de Mar est situé entre platja de La Fosca (plage de la Fosca) et la cala S’Alguer, dans un endroit privilégié d’un point de vue paysager face à la mer sur une falaise.
Érigé sur une ville romaine, le château de Sant Esteve est évoqué pour la première fois en 1063. En 1277, Pere II el Gran l’acheta pour défendre le territoire de Palamors, où il fonda un port royal pour ses navires, et en favorisa le peuplement avec l’octroi de privilèges dans un document intitulé Carta Pobla (Charte de peuplement) (1279).
Sa notoriété perdue, le château conserva ses fonctions militaires et de surveillance pendant les époques médiévale et moderne en tant que point de contrôle sur la navigation et de défense contre la piraterie. Au fil du temps, il fut transformé en ferme consacrée à des tâches agricoles. Le prince russe Alexis MDivani l’acquit pendant les années trente du XXe siècle. Il commença à le restaurer mais son décès contrecarra sa tentative et le château fut abandonné.
Déclaré Bien Culturel d’Intérêt National en 1949, le Château de Sant Esteve devint la propriété de la Mairie de Palamós en 2011. C’est à ce moment que les travaux de conservation de la structure commencèrent.
Le Museu de la Pesca (Musée de la Pêche) organise des visites guidées régulières au château de Sant Esteve pour raconter l’origine, expliquer la typologie, l’architecture et les fonctions de l’édifice, ainsi que son rôle dans l’histoire troublée de Palamós.
https://museudelapesca.org/activitats-museu-pesca/patrimoni-local-palamos/visita-castell-sant-esteve.html
La cala s’Alguer:
Petite crique située entre la Fosca et la platja de Castell (plage du Château), véritable ville miniature en bord de mer dont les maisons de pêcheurs (Bien Culturel d’Intérêt National depuis 2004) constituent des exemples d’architecture populaire. Il s’agissait d’un quartier de maisons de pêcheurs qui date du XVe siècle où venaient se réfugier les pêcheurs et s’entreposaient les outils et engins de pêche. Ce sont de petites constructions avec des voûtes en brique planes ou voûtes catalanes, blanches, des portes et fenêtres de couleur.
S´Alguer est formé par quatre unités différenciées. Ainsi, en arrivant de l’est, la première plage que vous trouvez est la Cala Petita de S´Alguer ou Cala Pellerida. Puis, la Cala de S´Alguer Gran ou S´Alguer proprement dit. Ensuite, le coin de la Barraca de la Cadena et, enfin, la Cala del Polvorí.
Considérée comme l’une des calanques les plus charmantes de toute la Costa Brava.
Paratge de Castell :
L’Espai Natural Castell-Cap Roig, és un paisatge mediterrani en estat pur. Una zona boscosa de bosc mediterrani de 1100 hectàrees al costat de la costa, entre els municipis de Palamós, Calella de Palafrugell i Mont-ras, un entorn de gran valor paisatgístic on es pot descobrir la barraca de Dalí, Cala Estreta, Cala Corbs, Cala el Crit, el poblat ibèric de Sa Cobertera, o la casa del conegut pintor Josep Maria Sert, entre altres. A part es poden realitzar múltiples activitats com el senderisme, el ciclisme, la pràctica de Kayak que permet visitar les Illes Formigues o gaudir de la platja.
El paratge de Castell s’ha mantingut aïllat i conservat, al 1994 gràcies a un referèndum popular, es va evitar la seva urbanització. La seva platja, és considerada com la més verge de la Costa Brava.
Village ibérique de Castell :
Les Ibères se sont établis du VIe siècle avant J-C au IIe siècle après J-C sur le promontoire de Sa Cobertera situé entre la platja de Castell (plage du Château) et la Foradada. Le village ibérique de Castell devint une enclave stratégique sur les routes commerciales développées autour de la ville grecque d’Empúries. Grâce à son emplacement sur une petite péninsule, ses habitants, les Indiketes, purent contrôler le territoire. Le village se développa en s’adaptant à l’orographie de la colline comme le montrent les différentes structures construites en vue de conserver les dénivelés.
Formé au début par quelques cabanes isolées, il connut son âge d’or aux IVe et IIIe siècles avant J-C, lorsqu’il s’agissait d’une enceinte fortifiée avec de nombreux hébergements situés sur des terrasses échelonnées, avec des murs de soutènement, qui conservent le dénivelé du terrain. L’entrée de l’enceinte était flanquée de deux tours carrées indépendantes. Il y avait une grande citerne et, extamuros, un champ de silos où les habitants emmagasinaient le grain. Le site présente également des indices d’un temple situé dans la partie la plus élevée du village. Il s’agit du village indiket le plus important du pays après Ullastret.
Le site archéologique déclaré Bien culturel d’Intérêt National fut découvert en 1935 par Lluís Barceló i Bou. Les fouilles permirent de trouver différents matériaux archéologiques. Le plus important aujourd’hui est une feuille de plomb comportant une inscription. Le Village ibérique de Castell est le plus grand site archéologique de Catalogne.
Le Museu de la Pesca (Musée de la Pêche) : organise des visites guidées régulières au château de Sant Esteve pour expliquer l’origine, la typologie, l’architecture et les fonctions de l’édifice, ainsi que son rôle dans l’histoire troublée de Palamós.
https://museudelapesca.org/activitats-museu-pesca/patrimoni-local-palamos/visita-poblat-castell.html
Maison de pêcheurs de cala Estreta:
À partir de la pointe de Castell, la côte devient escarpée : la crique de Senià, la crique de Canyers avec sa source au niveau de la mer, la crique des Corbs et la crique Estreta jusqu’au cap de Planes, point où débute la commune de Mont-ras. Une ancienne maison de pêcheurs a été restaurée dans cette dernière crique, maison à laquelle il a été fait référence dans un document datant de 1531, même si la construction actuelle remonte au XIXe siècle, une construction traditionnelle en pierre avec une voûte catalane, à l’abri de la tramontane.
BELL-LLOC
Le paysage de Palamós est la combinaison harmonieuse de la plaine d’Aubi, des Gavarres et de la Méditerranée.
Les montagnes des Gavarres, incluses dans le Plan des zones d’intérêt naturel, sont représentatives des chaînes de montagnes côtières du système nord méditerranéen et nous parlent de l’exploitation traditionnelle de l’arrière-pays de la ville avec une végétation caractéristique de chênes-lièges, chênes verts, bruyère, etc. et des éléments architecturaux qui donnent identité et caractère à cette occupation millénaire.
Si vous suivez les chemins vous connaîtrez de nombreuses possibilités de découverte de:
El castell de Vila-romà:
Del castell de Vila-romà no se’n coneix cap data concreta de construcció. L’estructura de l’edifici, així com algunes rengleres de « pedres en forma d’espina », l’anomenat « opus spicatum », fa pensar que va ser edificat el segle XI o potser el XII. Tot i que no trobem cap referència documental fins al 1276 que reflecteix la compra del castell feta per Pere Castellnou, bisbe de Girona, a Pere Alemany, que devia ser l’antic senyor del castell.
Al segle XV sembla que es va realitzar l’única modificació coneguda al castell: s’hi afegí un altre edifici anomenat Palau i una capella dedicada a Sant Antoni. El 1514 el bisbe Guillem Ramón de Boïl cedeix el castell a Joan Ribes com a masoveria. A partir d’aquest moment el castell entra en decadència i en estat de ruïna.
L’any 1812, va ser destruït per les tropes franceses. El Castell té una importància patrimonial reconeguda perquè està declarat « Bé Cultural d’Interès Nacional », a més és un monument singular, ja que és un dels pocs castells de l’Espai d’Interès Natural de les Gavarres.
El santuari de Bell-lloc:
Santa Maria de Bell-lloc, située au pied du Montagut, sous le château de Vila-romà, est évoquée en 1273 dans le testament de Pere Alemany, seigneur de Vila-romà. Elle fut reconstruite en 1758, avec la maison de l’ermite, après les dégâts laissés par les guerres avec les Français. Confisquée au XIXe siècle, elle fut acquise par Josep Molla, propriétaire du mas Perearnau situé près de la chapelle. La famille de Molla entretint la propriété jusqu’à sa vente en 1963. Elle fait aujourd’hui partie d’un complexe hôtelier.
Il s’agit d’un sanctuaire marin qui exista en 1272. Sant Josep Oriol y posséda un bénéfice ecclésiastique en 1675. Élevé par dévotion marine, il fait l’objet d’un pèlerinage annuel. Suite à la grande peste de 1652, Palamós promit de célébrer à jamais le pèlerinage et la célébration en septembre.
El dolmen de Montagut:
Le Montagut est une montagne de 266 m d’altitude située entre les communes de Palamós et Vall-llobrega dans l’espace protégé des Gavarres. Le dolmen de Montagut y trône. Il s’agit du plus ancien élément archéologique conservé à Palamós, construit entre 2700 et 2200 avant J-C, daté entre le Chalcolithique et le Bronze ancien. En outre, il s’agit du premier endroit qui atteste d’établissements humains au sein de la commune. Actuellement, il ne conserve que trois dalles de la chambre dans leur état d’origine, plantées verticalement, et les vestiges de ce qui fut le tumulus qui le recouvrait. Il s’agirait d’une possible galerie catalane en forme de « U ».
Les Gavarres comportent plusieurs monuments mégalithiques et sont situés principalement sur des points élevés qui dominent le paysage, comme le dolmen de Montagut. Cela permet non seulement de bénéficier d’une vue panoramique sur les environs, mais aussi de comprendre la communication qui pourrait s’établir entre les personnes placées devant chaque monument, oralement ou visuellement. Vous pourrez profiter des vues magnifiques sur Palamós et ses environs depuis le belvédère proche du dolmen.
LES BELVÉDÈRES DE LA VILLE
Différents sites s’offrent à vous pour profiter de plusieurs panoramas sur la ville. Nous vous proposons :
Cap Gros:
La montagne de Palamós d’où on peut apercevoir toute la commune. Cette montagne conserve des endroits naturels d’une grande beauté, tant du point de vue de la flore que de la faune, ainsi que du point de vue géologique, qui ont leurs formations rocheuses. Il s’agit d’un belvédère privilégié d’où le visiteur peut contempler les Îles Formigues, Castell et toute la Fosca.
Cap Gros est un accident singulier : un promontoire de 74 m d’altitude niché sur une falaise qui surplombe la mer et « ressemble à un imposant dos d’éléphant immergé dans la mer d’un air lourd et bon en faisant preuve d’une indifférence monstrueuse » comme l’a écrit Josep Pla.
Le Dolmen de Montagut :
Le sommet du Montagut qui culmine à 268 m conserve le plus ancien élément du patrimoine culturel de Palamós, le dolmen de Montagut, daté entre le Chalcolithique et le Bronze ancien. Il s’agit, en outre, d’un belvédère exceptionnel qui permet au visiteur de contempler une large bande côtière comprenant Palamós et son port, Sant Antoni de Calonge et toute la plaine de Calonge, Vall-llobrega, Mont-ras et de nombreux lotissements.
Le Phare :
Le belvédère du phare offre une vue sur la baie et des perspectives des Gavarres et de l’Ardenya. On ne saurait que trop recommander les couchers de soleil et à sept heures du matin, le départ en convoi des bateaux de pêche à la traîne.
Le phare est situé à 25 mètres de la mer dans un espace rocheux appelé la Punta del Molí. Ce promontoire protégeait autrefois le port naturel de Palamós des vents de l’est et du Grégal. Le phare est orienté à midi. Il entra en service au 1er septembre 1865. Sa forme diffère de celle des phares de la Costa Brava. Il est petit et se compose d’une tour hexagonale couronnée d’une coupole grise. Son emplacement sur un terrain urbanisé permit en 1917 avec l’arrivée du réseau électrique à Palamós, d’en faire l’un des premiers phares électrifiés d’Espagne.
Sa structure fut rénovée en 1975 en raison des fissures graves qu’avait l’ancien bâtiment, causées principalement par les bombardements subis pendant la guerre civile, et surtout à la suite de l’extraction de pierre dans une carrière située à proximité.
El Pedró:
Dans la zone la plus élevée du Pedró, près du passeig de les Pites (promenade des Pites), se trouve le parc du Couvent des Augustins qui conserve des pièces architecturales de l’ancien couvent du XVIe siècle. Ce point culminant de la ville offre de belles vues de cap Gros et du port de plaisance Marina.
Le moulin à vent :
Situé sur le mont du Molí de Vent (Moulin à vent), dont l’intérieur est traversé par des abris anti-aériens de la guerre civile et équipé d’une batterie côtière au sommet, il offre une vue superbe sur le plan du ruisseau Aubi, avec le village de Sant Joan de Palamós à ses pieds.
La Pinède d’en Gori :
La Pinède d’en Gori est un espace situé entre les criques de la Fosca et de s’Alguer. Entre le parfum et l’ombre des pins, le visiteur aperçoit les Îles Formigues, cala Pallarida et s’Alguer. La Méditerranée à l’état pur.
La Plaça Murada (Place Fortifiée) :
La plaça Murada (place Fortifiée) est le belvédère naturel du port et de la platja Gran (Grande plage), d’où le visiteur peut admirer, au crépuscule, de magnifiques couchers de soleil. Des écrivains comme Josep Pla et Joan Gomis ont été fidèles à ce lieu.
À côté se trouvent les escaliers du Casino, qui relient l’Onze de Setembre (Onze septembre) à la plaça Murada (place Fortifiée), construits en 1867. Ils ont été baptisés ainsi car le Casino
La Unión fut construit en 1855 sur la place, qui joua un rôle essentiel dans la relation de la bourgeoisie de Palamós.
La punta del Moll Nou :
Le premier quai de Palamós fut construit entre les XVIe et XVIIIe siècles, avec les contributions financières du comté de Palamós et de la Mairie elle-même. L’avènement de l’industrie du liège et les nouveaux bateaux à vapeur, avec plus de tirant, engendra la rénovation du quai commercial pour assurer la sécurité du port notamment contre les tempêtes du midi. La construction de la protection de la digue ou « moll nou » (« nouveau quai ») commença en 1902.
Le brise-lames est un tronçon de promenade traditionnel qui arrive à la balise de la pointe du port, réalisée par les architectes Aranda, Pigem i Vilalta (RCR Arquitectes) en 1997. Sous la balise, le visiteur peut contempler le grand large, observer les manœuvres des navires et la patience des pêcheurs à la ligne.
Sa Cobertera ou sa Corbatera de Castell :
Le promontoire sur lequel est situé le village ibère d’où le visiteur peut contempler le paysage unique de la plage et la plaine de Castell, le dernier paysage vierge de la Costa Brava.
Devant sa Corbatera de Castell émerge de la mer un monolithe rocheux appelé l’Agulla de Castell et, dans la profonde et étroite baie de sa Faixa Vermella, se trouve Foradada de Castell, un tunnel rocheux naturel situé dans la partie inférieure, qui peut être traversé par un petit bateau.